La passion d’Hugo Putelat,
c’est la montagne
où il a grandi auprès de ses parents,
propriétaires d’un gite dans le Queyras.
Plus tard, Hugo se voit reprendre l’affaire familiale,
et débute à 16 ans sa première saison comme employé au refuge du Rabion.
Il passera par certains établissements de la Tinée et celui de La Cougourde.
Accompagnateur montagne, pisteur secouriste l’hiver,
à 32 ans Hugo est le plus jeune gardien de refuge du 06
et tient ce poste depuis 7 ans déjà.
Pourtant,
même s’il connait bien le refuge des Merveilles pour y avoir été employé,
c’est la 1ère fois qu’il en est le gardien.
Son premier refuge sans portage puisque l’accès est facilité par la piste,
alors Hugo pose sa patte :
« Nous avons écouté les remarques et suggestions des clients.
Dans ce qui était immédiatement réalisable,
nous avons amélioré les choix aux différents repas,
ajouté du bio et la bière pression
ou encore proposé des produits annexes
comme les casquettes, T-shirt et Eco-Cup griffés Merveilles.
Cet été la douche pourra être chaude
même si l’eau froide sera toujours disponible pour les puristes !
Et concernant les autres demandes…
les travaux prévus dans les prochaines années
apporteront sans doute les réponses adaptées.»
« Nous » c’est l’équipe :
4 personnes et 2 de plus pour juillet aout.
Ils se connaissent bien et ont déjà travaillé ensemble.
« Ça aide à installer une bonne ambiance,
indispensable quand les journées commencent à 6h
et finissent pratiquement à 23h non-stop. »
Depuis le début de la saison, le refuge ne désempli pas,
60 à 80 personnes tous les jours, même en semaine
et si Hugo avoue aimer l’isolement relatif imposé par ce métier,
loin de l’agitation des villages, il reste proche des gens :
« Les randonneurs aux Merveilles, sont très différents.
Les plus aguerris parcourent le GR52, viennent pour les sommets,
mais en majorité ce sont des familles ou des néophytes
attirés par le lieu, les gravures rupestres, le musée à ciel ouvert.
C’est un plaisir de partager sa passion
et de transmettre l’amour de la montagne. »
Le gardien de refuge
endosse alors un rôle pédagogique qu’il apprécie tout particulièrement
et devient un peu le gardien et le guide
des journées de chaque apprenti randonneur.
La place du Ponte dans le vieux Tende
n’a jamais été aussi belle et lumineuse
que le soir où elle a accueilli
le souvenir de Jean-Georges et Ariane Klein.
Peut-être ces noms ne vous diront rien,
pourtant,
il suffit d’évoquer le peintre Inca et son épouse
pour que chacun retrouve un souvenir.
Les toiles du peintre font écho au-delà des frontières,
sa démarche, ses bonjours, ses knikers de velours et ses discussions
puis comme une évidence vient son épouse.
Ariane,
belle, grande, souriante,
elle a appris à des générations de petites filles à danser
et à leurs mamans « à faire de la gym ! »
Elle qui portait si bien la palette de son peintre de mari.
Et bien évidement leurs 5 enfants,
enfants du village, sportifs, vifs à l’image de leurs parents.
Tous laissent un sillage lumineux.
Sonia, Tania, Tristan étaient présents,
entourés de leurs proches et amis,
de connaissances ou de connaissances de leurs parents.
La soirée fût joyeuse, conviviale, émouvante.
Autour d’un buffet et d’un apéritif offert par l’association créée par Sonia
« Art on Snow »
se sont succédés les témoignages
du maire, du curé, du médecin, du voisin,
les chants des petits enfants, d’amis, de chorale…
Il y eut également la prestation très applaudie, si féerique
d’Antoine le ménestrel,
danseur-grimpeur émérite qui investit les façades et les toits de la place
à la recherche de Sa Juliette.
En fin de soirée un diaporama géant a retracé les moments de vie
où Jean-Georges et Ariane sont apparus plus beaux et vivants que jamais.
Facebook : Ariane & Jean Georges for ever.
Pour la 5ème année consécutive une compétition de F3F
a eu lieu ce weekend sur la crête française du col de Tende.
F3F ?
Cce sont des planeurs télécommandés de 3m d’envergure,
pesant de 2 à 5 kg.
Cet évènement officiel de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI) compte au classement du championnat d’Europe
et les organisateurs, Allan et Paul-Eytan Cohen ont eu la bonne surprise
de voir affluer les compétiteurs en un temps record :
« 35 participants étaient attendus, mais dès l’ouverture des inscriptions,
en tout juste 1heure, 38 personnes s’étaient inscrites !
Cette compétition a attiré 11 nations
et pour la première fois une équipe slovaque. »
Du vendredi 14 au dimanche 16 juillet,
les pilotes ont enchainés les vols.
Le jeu consiste à être chronométré sur une distance de 1000 m,
soit 5 aller-retour de 100m, après une prise d'altitude de 30 secondes.
Aucun risque de collision
puisque les pilotes passent les uns après les autres.
Le passage de tous les pilotes constitue une" manche".
Le classement se fait ensuite en individuel et par équipe de 3.
Cette année 11 manches ont pu être disputées.
Malgré le large soleil,
les conditions météo n’étaient pas des plus favorables :
vent faible et changeant,
les pilotes ont eu du fil à retordre pour réaliser de bons temps
et quelques crash ont été déplorés.
Ils n’ont pourtant en rien entamé l’enthousiasme
des participants et des organisateurs :
« Nous tenons à remercier les commerces de Tende, la Région PACA
et BlueBird pour leur soutien dans l'organisation et l'accueil de l'évènement.
Cet élan sympathique nous donne d’autres idées !
Pourquoi ne pas réaliser une journée de démonstration ! »
A suivre.
A l’issue du concours les français investissent le podium :
En individuel,
1er Pierre Rondel (Grenoble),
2ème Sébastien Lanes (Nice),
3ème Inaki Elizondo (Espagne).
Par équipe,
1er France, Pierre Rondel Julien Honor Matthieu Mervelet.
2ème Allemagne, Thorten Folkers, Siegfried Schedel, Tobias Reil.
3ème France, Sébastien Lanes, Allan Cohen, Philippe Lanes :
une équipe 100% niçoise !
Passionné de montagne et d’escalade,
une formation de cuisinier en poche
et celle d’accompagnateur montagne en cours :
Michel Duranti se voyait bien ouvrir son gite.
Mais une proposition du Club Alpin Français allait modifier ses projets :
Eté 1991,
il est embauché comme cuisinier au refuge du Glacier Blanc, 131 places !
Il continuera la saison d’hiver au refuge de Nice ...
comme gardien cette fois.
Après être passé par le gite du Boreon et le refuge du Rabion
Michel se fixe sur la commune de Tende au refuge de Valmasque
où il est un gardien apprécié depuis 1997 :
« La saison d’un gardien commence bien avant l’ouverture,
quand il faut passer les commandes,
remettre le refuge en ordre de marche,
contacter les employés,
prévoir l’approvisionnement général et le premier héliportage.
C’est un travail important qui conditionne la saison. »
En effet,
le refuge de la Valmasque est approvisionné
par un héliportage en début de saison,
un ou deux autres seront programmés,
le reste du temps ce sera à dos d’ânes ou dos d’homme !
Alors, pour les aides qui partageront son travail,
l’espace restreint du refuge et ses journées à rallonge,
Michel s’entoure de visages connus
et élaborent avec eux une sorte de roulement :
« Pas plus d’un mois ensemble !
Cela me permet d’éprouver d’autres pratiques
et à eux de voir d’autres paysages, d’autres refuges ! »
Chacun se prépare à passer un long été
où la vie de famille est laissée de côté
et où chaque jour le gardien est l’hôte des montagnes.
Les randonneurs trouvent au refuge un abri, un repas,
une pause bienfaisante, des conseils également,
« et un poste de secours ! tient à préciser Michel.
Loin de toute habitation et des réseaux de communication
le refuge est un point essentiel pour la sécurité ».
A 60 ans, il est le gardien le plus ancien.
Des souvenirs, des anecdotes ?
Il en a trop pour faire un choix et n’en raconter qu’un seul pourtant
« si le physique le permet » il sera le gardien de La Valmasque...
pour 5 années encore…
Info+ : www.refugedevalmasque.ffcam.fr
Bon,
je dois avouer,
j'avais tout bien préparer pour vous raconter en image
cette superbe balade du 23 juin dernier...
La Cime Des Lacs.
et puis je me suis un peu absentée...
Mais la balade est toujours très belle !
En Juillet, en Aout ou même en Septembre !
Alors : Go !
Partir du Lac des Mesches, monter vers le Lac Long
(une petite pause sympathique au refuge,
un café avec Hugo le nouveau gardien du lieu)
Enfin reprendre le chemin GR52
à la balise 93, bifurquer "presque" vers le lac mouton,
le sentier se déssine lorsqu'on s'en approche,
à gauche du lac mouton,
tout près d'une ruine.
Des Mesches au Lac Long, différents sentiers :
> La piste bien sur,
> mais aussi le sentier qui monte en rive gauche, en passant devant Neige&Merveilles,
> ou encore celui balisé après la bergerie, qui serpente sur la rive droite du torrent. De la Balise on apperçoit déjàLe Mont Bego.
Puis encore deux choix :
> la piste toujours...(à gauche)
> le Val d'Enfer (à droite) (réaménagé, il porte de moins en moins bien son nom !)
Bonnes Balades à Tous !
(Attention, toujours s'assurer de ses capacités physiques, de son matériel
Et toujours,
pour voir les photos en GrAnD !
Cliquer dessus ;-)
1. banga78 le 19-07-2017 à 13:40:30 (site)
Bonjour l’ami très belle photo de cette région magnifique aux paysages très variés riche en faune et fleur, bravo pour la photo du jour @+
3. asdepic le 19-07-2017 à 22:07:10 (site)
de très belle photos et bravo pour la photo du jour bonne nuit
Commentaires
1. p1a1s1c1a1l1 le 01-08-2017 à 12:38:38 (site)
superbe ...
2. tende06 le 01-08-2017 à 18:00:13 (site)
Merci !
et merci pour ce p'tit mot, c'est toujours encourageant