Passionné de montagne et d’escalade,
une formation de cuisinier en poche
et celle d’accompagnateur montagne en cours :
Michel Duranti se voyait bien ouvrir son gite.
Mais une proposition du Club Alpin Français allait modifier ses projets :
Eté 1991,
il est embauché comme cuisinier au refuge du Glacier Blanc, 131 places !
Il continuera la saison d’hiver au refuge de Nice ...
comme gardien cette fois.
Après être passé par le gite du Boreon et le refuge du Rabion
Michel se fixe sur la commune de Tende au refuge de Valmasque
où il est un gardien apprécié depuis 1997 :
« La saison d’un gardien commence bien avant l’ouverture,
quand il faut passer les commandes,
remettre le refuge en ordre de marche,
contacter les employés,
prévoir l’approvisionnement général et le premier héliportage.
C’est un travail important qui conditionne la saison. »
En effet,
le refuge de la Valmasque est approvisionné
par un héliportage en début de saison,
un ou deux autres seront programmés,
le reste du temps ce sera à dos d’ânes ou dos d’homme !
Alors, pour les aides qui partageront son travail,
l’espace restreint du refuge et ses journées à rallonge,
Michel s’entoure de visages connus
et élaborent avec eux une sorte de roulement :
« Pas plus d’un mois ensemble !
Cela me permet d’éprouver d’autres pratiques
et à eux de voir d’autres paysages, d’autres refuges ! »
Chacun se prépare à passer un long été
où la vie de famille est laissée de côté
et où chaque jour le gardien est l’hôte des montagnes.
Les randonneurs trouvent au refuge un abri, un repas,
une pause bienfaisante, des conseils également,
« et un poste de secours ! tient à préciser Michel.
Loin de toute habitation et des réseaux de communication
le refuge est un point essentiel pour la sécurité ».
A 60 ans, il est le gardien le plus ancien.
Des souvenirs, des anecdotes ?
Il en a trop pour faire un choix et n’en raconter qu’un seul pourtant
« si le physique le permet » il sera le gardien de La Valmasque...
pour 5 années encore…
Info+ : www.refugedevalmasque.ffcam.fr